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La Romandie en bref...

 

La Romandie est formée des cantons francophones de Suisse, 6 comme les étoiles sur le drapeau du Mouvement Romand.

A savoir, Fribourg, Genève, Jura, Neuchâtel, Valais et Vaud. Fribourg et le Valais sont  toutefois bilingues, de même que le Jura où un village est germanophone, Ederswiler.

Le Mouvement Romand milite depuis 1981 pour la défense des intérêts des cantons francophones de Suisse. Malgré l'acuité de ses arguments, perte des pouvoirs économiques, la mainmise politique de la majorité alémanique et l'opposition de plus en plus ferme aux options sociales prises par la Suisse, il n'a pas encore réussi comme le Rassemblement Jurassien en 1947 à provoquer un réveil.

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En 1992, suite au refus de la Suisse alémanique d'entrer dans la Communauté Européenne, la position du Mouvement Romand c'est durcie et l'on parla même d'indépendance pour la Romandie. Il supprima d'ailleurs la référence à la Suisse sur son drapeau.

   1982-1992       1992-...

Ce ne fût malheureusement qu'un feu de paille et le MR a poursuivi son déclin.Reste qu'un sursaut, tel que le Jura a vécu en 1947 pourrait fort bien relancer la question de la séparation de la Romandie de cette Suisse qui s'éloigne de plus en plus de ses chers Welsches (surnom des romands en Suisse)!

Le résultat fût sans équivoque: NON clair et sans appel! Merci d'avoir sauvé un brin de pouvoir romand!

Article de presse avant la votation sur la fusion de Vaud et Genève du 2 juin 2002 

Le 2 juin prochain, les deux plus grands cantons romands vont devoir se prononcer sur une idée de prime abord séduisante, leur fusion. Mais le Mouvement Indépendantiste Jurassien demande aux votants de laisser de regarder leur idyllique lac pour prendre en compte les éléments suivants.

Les promoteurs de l'initiative veulent renforcer le poids de la Romandie, mais leur initiative au plan fédéral ne fera que réduire en peau de chagrin leur représentativité. Deux sièges au minimum, tant au Conseil National qu'au Conseil de États disparaîtront de la scène politique. Le ou les sièges du Conseil National pourraient même théoriquement être donnés à des représentants alémaniques! Cet élément à lui seul peut déjà plaider pour un refus massif de cette initiative. Les initiants veulent lancer une réflexion au niveau national, bien. Mais quant on voit leur projet de Suisse à sept cantons, ça laisse songeur. Le Jura à lutté quarante années pour quitter le canton germanophone de Berne et on le noie sans vergogne dans un espace Mitteland  ou Bâlois sans songer une minute aux conséquences. Un manque aussi flagrant de bon sens et de respect trahi une réflexion à l'emporte-pièce. Un autre "atout" selon les initiants, serait la diminution des coûts en supprimant des doublons. Le problème est que ces doublons sont aussi autant d'emplois supprimés. Et le gain n'est même pas assuré car la gestion des affaires publiques est devenue aujourd'hui bien plus exigeante que du temps de nos grands-parents. Les différentes réformes entreprises dans les années nonante ont démontré qu'on est arrivé à seuil d'incompressibilité dans ce domaine.

L'histoire est aussi un facteur essentiel. L'humain à besoin de racines et vouloir les supprimer pour quelques deniers laisse songeur.

Pour toutes ces raisons, et on pourrait encore en développer d'autres plus techniques, le MIJ demande aux vaudois et genevois de refuser massivement le sacrifice de leur souveraineté au profit d’une « globalisation mal conçue ».

Vive le Jura uni et romand !